vendredi 16 décembre 2011

Merry View & Happy Master !

- Ho ho ho les enfants !!!!
C'est l'heure du petit referendum de fin d'année !
Alors, si vous voulez recevoir de jolis cadeaux, dites-moi TOUT !

- Même si il y a des bêtises, Père Nicolas ?

- Oui oui, SURTOUT les bêtises ! Les musiciens sages ne m'intéressent pas !

- Ok, voilà :







vendredi 18 novembre 2011

Même pas vrai qu'on hiberne !! Non mais...




Certains se demandent ce qui se passe pour ViewMaster en ce moment...
Bon, ce n'est pas parce qu'on ne donne pas de nouvelles qu'on est forcément à l'arrêt, bien au contraire !!!
Voici, en gros, la situation actuelle :

Eric est en train de perfectionner son imitation de Chris Cornell sur "Hunger Strike".  Je vous assure que ça vaut le détour!!!  Faut dire que notre bon Eric n'a plus que la voix qui est en bon état en ce moment.  Il va profiter du petit break hivernal pour passer au "contrôle technique". N''empêche, il n'en perd pas son humour : demandez-lui de raconter la blague des "3 infirmières et le mec couché". C'est une de ses meilleures !

Gos, pour sa part, étudie actuellement l"hindi", cette jolie langue qu'il commence à maîtriser à la perfection. Il a, notamment, raconté la blague d'Eric : "les 3 infirmières et le mec couché" à Shipran, Malamayan et Rajiv (ses collègues indiens) dans la langue de ceux-ci.  Immense triomphe.

Tata est à la recherche d'un éditeur pour son bouquin "Quel variété de Kidibul pour accompagner les différents fromages berbères". Rappelons que son dernier livre : "Le "Frizzy pêche à travers l'histoire" fut un "best seller" en 2006.

Toto, quant à lui, écrit des "biestries" sur le blog de ViewMaster.  Il sait que ça ne fera pas rire bcp de gens, qu'il y aura même des haussements de sourcils consternés et hautains, et que de plus, de nombreux messages parviendront à Eric en demandant si "c'est vrai tout ce qu'il raconte ? ".  Mais Toto, lui...il s'en tape complètement !!!!  Il reçoit même des mails d'encouragements, alors....



Bon trêve de plaisanteries (on est pas là pour ça quand même!) :

ViewMaster bosse en ce moment sur la reprise de Lou Barlow (Sentridoh) qui se trouvera sur le "Tribute" du Monsieur en question, et qui sortira sur PaperheartMusic début 2012. Le morceau "Paranoid revolution" est en ce moment même décortiqué et repensé afin de coller le plus au feeling du groupe.

En même temps, ViewMaster planche sur le premier album qui arrivera au printemps !!! Certains morceaux sont déjà d'ailleurs bien avancés.

Les concerts 2012 sont en train d'arriver petit à petit !

On peut déjà annoncer que ViewMaster jouera dans la superbe salle du "On Air Studio" de Mons le 03 février avec "Black cassette", ce super-groupe flamand qui épate déjà tout le monde rock dans le nord du pays.  Il faut dire qu'avec un line-up ayant fait ses armes dans, entre autres, Metal molly, Mauro ou encore Sukilove, la qualité ne peut être qu'au rendez-vous !!!! 
Isola terminera la soirée avec leur poprock électro "made in Huy".
Mais nous en reparlerons en temps utiles !

D'autres dates sont déjà prévues, notamment à Nivelles, Mons, Bruxelles et Tournai pour le printemps.

En attendant, le "referendum de fin d'année" sera en ligne très prochainement sur ce blog, donc comme dirait Mark Harmon sur "Are Tee Elle - Ti Vi Aïe" : Stay tuned !


dimanche 23 octobre 2011

La vie est (à peu près) belge



                                                          (photo S. Marx, dit "Loulou")

En ce début d'hiver (ça commence à cailler sévère le soir), nous avions rendez-vous à Tournai, et plus précisément à "La vie est belge", café-concept et café-concert.
Tournai est un des plus mauvais souvenirs de Tata, Gos et moi lorsque nous avions dû jouer avec notre ancien groupe "Alisse" au "Pont-des-Trous", resto-concert qui enjambe l'Escaut.

Ce samedi 22, bien décidés à nous racheter, nous investissons cet autre établissement tournaisien, situé sur les quais.
Arrivés vers 20h avec un mal de tête pour l'un et un "gerbouze-feeling" pour l'autre, Tata et moi constatons que Gos et Eric sont déjà là, à notre grand étonnement (enfin, dans le cas d'Eric, c'est bcp moins étonnant).

Sur les quais, il y a bcp de cafés, et les terrasses sont encore fort fréquentées malgré le froid ambiant. On décharge le matos sous les yeux mauvais de la faune locale, très orientée "boyard -1/4mondiste - amateurs de mauvaise techno dans bagnole tunée" qu'on croyait jusqu'alors cantonnée à "Mons-Charleroi".

La "scène" est assez petite (pour ne pas dire minuscule) et n'a de scène que le nom, mais on a déjà vu pire.
On commence à maîtriser ce genre de situation, en apportant nous-même nos lights, notre système de sonorisation et nos 24 "multi-prises".  Malheureusement, on a pas encore trouvé assez de palettes pour construire une scène démontable.

Le café est moyennement rempli, mais le barman nous certifie que pour lui c'est "carton plein" et que nous avons attiré bcp de monde (d'habitude, le samedi, c'est désert).  Ca nous rassure un peu après la déconvenue de "Lille" (voir post plus bas). Un vieil album de Maurane passe en fond sonore.  Je connais les paroles...Tata prend peur, Eric blêmit.

Après un rapide soundcheck, nous voilà parti pour plus d'1 h 1/2 de concert !!!   C'est du jamais fait pour nous (26 morceaux), et le fait que nous n'avons pas sû répetter durant la semaine tient un peu du "challenge".
Le son sur scène n'est pas vraiment fameux et quelques morceaux "flottent" un peu en ce début de concert.  Néanmoins, tout celà tient la route et nous recevons même des tonnerres d'applaudissements de la foule en délire entre chaque titre (enfin, tout est relatif, mais comme le barman nous assure qu'aujourd'hui, c'est la foule des grands soirs, on dira que les clap clap que nous entendons sont des tonnerres d'applaudissements).

Dehors, on joue au "jeu de dames" grandeur nature.  Disons que d'un côté il y a les noirs, et de l'autre les blancs (qui a la fin seront plus rouge que blanc).  La terrasse vole en l'air, il pleut des chaises, et les plaquages style "all black" qui donnent une leçon au "XV de France" nous donnent envie d'en découvrir plus sur cette belle ville de Tournai (dont la moitié des rues sont barrées pour cause de travaux).  Un vrai bonheur. Le barman nous assure qu'il ne faut pas s'en formaliser..."ça arrive tous les jours, ne vous en faites pas, continuez".

Continuer...c'est vite dit.  Le temps de s'en remettre et on s'aperçoit qu'on est vraiment plus dedans...on a plus vraiment envie de jouer.  Pour ma part, je n'ai qu'une envie c'est en rester là.  Tata et Gos semblent complètement hors du coup également à plusieurs reprises.  Le seul qui arrive à s'amuser et à jouer avec ses tripes, c'est Eric.
Hurlant sauvagement dans "Boddah", partant en free-style noisy dans "pop evolution soccer", allant même jusqu'à casser une corde ( et 1 doigt), à 4 pattes au milieu de la "scène" (qui ressemble plus à une cabine d'électrabel qu'à une scène, vu le nombre de cables électriques s'enmellant à nos pieds).

1h 1/2 de concert, nous décidons d'abréger en laissant quelques morceaux prévus sur la setlist. Les gens veulent un rappel. Nous pas.  Nous sommes tous crevés, hallucinés par cette ambiance "particulière" et un peu déçus par notre prestation en demi-teinte.

Dans la salle, les gens sont enthousiastes," le concert était fort bon !" nous dit-on.
Nous vendons des CD.  On reçoit des compliments pour notre "très bon" concert.

C'est assez incroyable la différence de perception que nous pouvons avoir par rapport au public.
D'un côté c'est rassurant, car celà signifie que, même lorsque nous sommes mauvais, nous arrivons quand même à présenter quelques choses de convenable.

Après avoir remercié les quelques personnes venues pour nous (aaahhh "Loulou", tu n'as pas vu le "vrai" ViewMaster en action), nous décidons de repartir à l'aventure dans le dédale tournaisien (puisque le gps ne sert à rien en cas de travaux généralisés).

Dans la voiture, la fatigue atteint son paroxisme, et Tata et moi parlons de choses dont je ne me souviens plus, le "syndrôme 17" n'étant vraiment pas loin (*).

Prochaine étape, le 12 novembre à Roubaix au "Live Bar 301".  Et en attendant, nous commençons à bosser cette semaine sur le prochain EP qui devrait être terminé pour le printemps prochain (avec quelques "fameuses" dates en prévision à l'occasion de sa sortie)


SebMaster


(*) le syndrôme 17, consiste à donner systématiquement comme réponse "17" à toute question anodine, car on est tellement crevé qu'on ne sait plus ce qu'on raconte.  Ce syndrôme se manifeste le plus souvent lors de retours de concerts lointains (Florenville, Bièvre...)

exemple : Qu'as-tu mangé hier soir ?
réponse : "17"

La réponse "17" nécessite le changement immédiat de conducteur du véhicule.

dimanche 16 octobre 2011

ViewMaster, c'est un peu des "Enfoirés"

ViewMaster (-1) jouait ce samedi 15/10 à Loupoigne dans le cadre d'une soirée caritative.
Alors, vous nous connaissez : nous les "causes", on aime bien ça. Nous sommes un peu les "Manu Cali" belges, mais en encore plus "bobos". On aurait bien donné un concert pour les "indignés", mais vu qu'on ne sait pas très où ils crèchent (vu qu'ils se font expulser de partout), on a choisi Loupoigne.

Sans Eric (en solo aux "Lorsen's tape sessions"), nous avons livré un set court et énergique (13 titres) qui nous a réconcilié avec la scène.  Plus d'une 100aine de personnes dans la salle, on ne fait pas la fine bouche, surtout après le concert de la veille (voir le post du dessous). Ca fait un bien fou au moral, une soirée pareille.  Très à l'aise dès le début du concert, nous avons frolé le "sans faute" devant un public assez conciliant et attentif, même si assez peu "connaisseur". 

Mention spéciale à la jeune fille qui interrompit notre set après 5 morceaux pour venir acheter un cd sur scène !  :-)

Prochaine étape : le samedi 22 octobre à "La vie est belge" - Tournai.

samedi 15 octobre 2011

Une vie sans amitié, c'est comme un désert sans oasis...

14 octobre, Bloom's café, Lille. 
Le gérant s'appelle Mourad.  Mourad, il aime bien faire jouer des groupes dans sa (belle) salle. 
Mais Mourad, il prend probablement du Krokodil (*).

Après une 15aines de mails échangés avec lui, on arrive à booker une date.
Il nous propose le 14 octobre, et on lui confirme que c'est ok pour nous.
Nous attendons la confirmation.
Au bout d'un mois d'attente, Eric perd patience et lui passe un coup de fil.
Mourad lui dit qu'il est ok pour le... 4 octobre...enfin, le 14 ça va aussi. C'est booké !
2 jours plus tard, un certain Mourad nous confirme par mail qu'il pense qu'il pourra nous recevoir le 14 octobre....
Mourad, il prend probablement du Krokodil (*)

19h, ce 14 octobre, Eric vient saluer Mourad et lui demande si ça s'annonce bien.
Mais Mourad, lui, se demande qui vient jouer ce soir et qui est Eric.
Et surtout : qui est "ViewMaster" ????
Pris de court, notre ami barman-gérant prépare la salle de concert située dans la cave de l'établissement, et colle une affiche sur la porte d'entrée.
Mourad, il prend probablement du Krokodil (*)

L'endroit est désert, Mourad a un téléphone collé à son oreille. Un jour, le téléphone a tellement chauffé qu'il s'est incrusté dans sa chair.  Les deux médecins de Nip/Tuck n'ont rien pu faire pour lui, mais il s'en accomode fort bien, à notre grand désespoir.
Niklos, qui remplace "Mom's Belly" prévus initialement, reçoit les 8 tickets boissons du groupe qu'il supplée.
Mourad, il prend probablement du Krokodil (*)

Sur le trottoir, la frange "hormonale" du groupe a sorti ses radars...à tel point qu'on se demande si on est pas un groupe de "matte-rock".
On se dit qu'il n'y a pas que les renards qui s'aventurent de plus en plus dans les villes...à présent ce sont les "biches" qui désertent les forêts pour prendre leurs quartiers dans les agglomérations urbaines.

Pour descendre au sous-sol, il faut passer par un escalier en colimaçon, au plus grand plaisir de Gos, d'humeur bougonne depuis le départ de Nivelles.

La salle de concert est vraiment belle, le montage se déroule sans problème, mais on ne trouve pas les prises électrique pour nous brancher.  Mourad nous indique que nous devons regarder au plafond pour les trouver.
Je pense qu'il trouve ça fun, Mourad, mais bon, comme vous le savez maintenant : il prend probablement du Krokodil (*).

Au bar, alors que la musique "Bollywoodienne" nous plonge dans une ambiance "par-ti-cu-liè-re" (détachez bien toute les syllabes, ça paraitra encore plus particulier), Gos discute le coup avec un poête local, sorte de Maurice Carème pour adulte (entre Maître Capello pour le choix des termes incompréhensibles et San Antonio pour le cul).  Gos, malgré sa tête de lard de ce jour, est sous le charme, et il faut que Tata s'insinue entre les deux protagonistes pour arriver à les détacher (voir plus, si affinités). La plus grande citation du poête local fût : "Une vie sans amitié, c'est comme un désert sans oasis"
Pas besoin de Krokodil (*).

A côté du Bloom's se trouve un resto Thaï assez sympatique.  Nous décidons de passer commande avant de passer aux choses sérieuses.  Les plats seront livrés dans la salle de concert dans 1/2h.

Niklos, commence son set.  Toujours très bon, un concert de Niklos, même si ici, il a réduit sa setlist à l'essentiel du la "non participation" du public.  On est content, ça nous permet de "pogotter" durant ses morceaux les plus pêchus.  Surréaliste.
Et on a pas pris de Krokodil (*) !!

Gos râle, il en a marre, il est crevé et il a la dalle !  Comme prévu, les plats nous sont "non livrés" et il décide d'aller les chercher lui-même.

Nous mangeons donc de "l'ail aux nouilles thaï".  Enfin, il me semblait qu'il y avait autre chose dedans, mais je ne me rappelle plus très bien.

Devant 2 fourmis, 1 araignée, quelques plats vides en aluminium parfumés à l'ail et Niklos...nous commençons.
En fait, nous "répettons" serait un terme plus appoprié.  En effet, nous ne jouons que les morceaux "sensibles" qui pourraient poser problème lors du concert à Tournai la semaine prochaine.  Et à Tournai ça c'est sûr, il y aura du monde !


D'ailleurs, on ne parle plus que de ça en remontant le matos dans les bagnoles : la date à Tournai, mais aussi les "gros" concerts qui arrivent (mais nous en reparleront bientôt) :-) , l'enregistrement du prochain EP (et oui !) et toutes ces choses qui nous font avancer sans baisser les bras depuis tant d'années. Egalement les heures passées à composer les morceaux, à traquer les dates de concerts/radio/presse etc..., à faire de la promo, à faire vivre le site, à enregistrer des maquettes, à faire vivre nos projets solo parallèles aussi...mais également les "galères" éventuelles comme celle d'aujourd'hui...
Tous ces "à côtés" qui font partie de la "vie" de musicien (et pas qu'amateur remarquez), qui font qu'on ne se cantonne pas simplement à "faire des concerts", et que de temps en temps (et celà fait partie du jeux),  on peut tomber sur une date foireuse comme celle du "Bloom's", mais qui n'entrave en rien notre motivation.

Le Bloom's, parlons-en justement une dernière fois :
Au moment de partir, on salue Mourad, qui derrière son comptoir, se demande qui sont ces gens qui lui font signe.
Mourad, il prend probablement du Krokodil (*)



SebMaster



(*) (http://www.lalibre.be/societe/sciences-sante/article/691853/la-krokodil-cette-drogue-devastatrice-au-plus-proche-de-la-belgique.html).








jeudi 15 septembre 2011

ViewMaster en interview sur "Fréquence Plus Andenne"

La voilà donc : chose promite, chose dûte !
Interview chez Vincent dans son émission "Wake Up" dont je vous parlais dans le post just en-dessous !
C'est parti pour 52 min d'interview marathon !!!


ViewMaster - interview sur Fréquence Plus Andenne by mycatisgreen


lundi 12 septembre 2011

Wake Up !

Ce dimanche 11 septembre, nous avions rendez-vous chez Vincent à "Fréquence Plus Andenne" pour parler un peu de nous, du "old days diary", de Lou Barlow et cie, pour jouer aussi 2 titres en acoustique et surtout pour dire bcp de biestries...

Chez Vincent, on est certain d'être bien accueillis.  Il connait la musique, et plus particulièrement l'indie comme sa poche (même un petit faible pour le post-rock) et on est sûr qu'il ne va pas nous poser de questions "cons". C'est toujours un plaisir d'y aller, même si c'est pas tout près.

L'interview sera en ligne prochainement, mais en attendant, voici "Let me go" en acoustique (en version 1/2 ViewMaster).


dimanche 4 septembre 2011

Clair d'orage à Maubeuge ou le sketch de Tata "Boon"



(photo : Nicolas Devos)

Ahlalala ! Maubeuge ! Son centre-ville désert, sa chaleur tropicale, son sketch de Tata...tout ça nous rapellera de bons souvenirs lorsque nous serons à l'heure de faire les comptes !

Petit résumé de la situation:

10 juin - Eric nous déniche une date à Maubeuge, à la "Monkey Factory", nouveau lieu de "libre expression artistique".  Tout le groupe est enthousiaste, et chacun coche la date dans son agenda.

15 juin - Au hasard d'un mail, Tata  nous apprend qu'il a bien booké la date dans son agenda et qu'il est ok pour le concert... mais qu'il ne sera quand même pas là !

15 juin - Le reste du groupe est plié en 4 devant tant d'humour !  Recherche de la signification du terme "Mongolisme" sur Wikipedia...mais la définition ne correspond pas entièrement à la situation.

16 juin - Décision de maintenir tout de même le concert, que nous ferons à trois.  -> Gros défi !!

16 juin -> 3  septembre : Gos se la joue en mode "putain de fukke, qu'est ce qu'on est nul à trois" !

Mais revenons à la date du 3 septembre donc, le jour "J" :

La "Monkey Factory" est un bien bel endroit, tout neuf, avec une chouette scène (un éclairage assez "conceptuel" mais qui, finalement, donne un cachet assez original lors des prestations).
Il fait chaud.

Niklos, qui ouvre pour nous ce soir, à tout un groupe de pédales à ses pieds (il est assez bel homme, Niklos).  Malgré tout, professionnel jusqu'au bout, l'homme ne se laisse pas impressionner et fait son "soundcheck" en 2 min.
Il n'y a pas de "retours" sur scène...c'est assez problématique pour nous.  Décision est prise de tourner une des enceintes de "façade" vers la scène.

Niklos commence.  Il y a du public (assez peu pour l'endroit apparemment, car la "braderie de Lille" attire tout Maubeuge, et la chaleur ambiante (34°) fait le reste...).  Les plus courageux ont fait le déplacement depuis Ixelles, en pensant qu'en allant "dans le Norrrd" ils allaient avoir moins chaud.  Mauvais calcul !

Niklos se débrouille bien, tout seul avec sa fort jolie Squier Telecaster et ses nombreuses pédales (après tout, Claude François avait bien ses "Claudettes") et passe d'un intimisme sombre et voix grâve à un "up-tempo 90's poppysant" avec une facilité déconcertante. Chouette set !  Niklos sait faire le grand écart entre Nick Cave et Lou Barlow (non non, chers amis d'Eric, ne cherchez pas, il n'y a pas de second degré dans ce paragraphe).

ViewMaster "3/4" prend position dans les starting-blocks vers 21h30.  Nous avons opté pour un cocktail original de notre conception (moitié "ViewMaster", 1/4 "Eric in the Kitchen", 1/4 "Mycatisgreen"),sans oublier d'arroser le tout de beaucoup de sueur (jamais sué autant ! et SANS bonnet !!!) et vous secouez bien durant 40 min.  Résultat : vous m'en remettrez bien un verre (sans oublier l'olive, mais pour ça on a Gos...).

Bien sûr, quelques secondes voix manquent ça et là, quelques grattes auraient été les bienvenues pour soutenir les solos (toujours aussi "bien" maîtrisés...hum...) mais celà ne vaut que si on a la version à 4 en tête.
Finalement, très bon concert bien maîtrisé, énergique et varié ! (un bon point pour les 10 min acoustique)
Il fait chaud.

"Presque Jeff Bodart" est dans la salle...il est enthousiasmé par notre prestation.  Il hurle qu'il adore, va pisser, revient et hurle qu'il adore, fini sa choppe et hurle qu'il adore, s'approche de nous et hurle qu'il adore !  Un autre passionné de musique, habitué des lieux vient nous acheter un cd (contrairement à "Presque Jeff Bodart"), nous rencarde sur certaines salles françaises et nous informe qu'il aimerait mettre sur pied une collaboration entre des "salles françaises et belges".  Nous ne pouvons qu'abonder dans son sens !

Maintenant, le plus dur sera de convaincre les salles belges...(tu viens de la part de qui ?  ça va me rapporter combien ?  1 coca par musicien offert hein !).  Mais bonne chance à lui, nous lui apportons tout notre soutient !
Il fait chaud.

Nous devons patienter pour remettre le matos dans la bagnole car un orage assez spectaculaire éclate (mais ce n'est rien en comparaison de ce que nous avons vu à Nivelles lors de notre retour, Gos et moi).

Le plus à plaindre finalement est Tata. Car, il aurait eu un "hot dog maison" gratuit !!!
(celle-là, elle me fait rire, mais mis à part ceux qui étaient présents, personne ne peut comprendre la blague).

Gos admet : c'était pas si mal, même à trois !
Il fait chaud.

Toto.



Ps: Rendez-vous ce dimanche 11 septembre, sur "Fréquence Plus Andenne" (106.6) chez Vincent, pour une interview + set acoustique dans l'émission "Wake Up!", de 18 à 20 h !

lundi 8 août 2011

ViewMaster au "Petit Dour Festival"

Nous étions présents au "Petit Dour Festival" ce samedi 06.08.2011.
En attendant le résumé écrit, voici un petit reportage tout en musique :

samedi 23 juillet 2011

Review du "Old days diary" sur Goddeau (en néérlandais)

Bien qu'on ne cherche pas absolument à être chroniqué, c'est toujours intéressant de savoir ce que les gens pensent de notre musique.  Monsieur Jürgen a donc acheté le cd, mais n'avait pas l'intention de le chroniquer un jour, car, de son propre aveu, il n'y a jamais grand chose à dire à propos des EP's. 

Et pourtant...

http://www.goddeau.com/content/view/9374

Attention, l'article est en "vloems", donc si toi y en a pas être habitué, ça risque d'être difficile à "begrijper".

Donc, pour plus de comprenance, j'ai "tenté", avec l'énoooorme bagage me restant de l'école ainsi qu'avec les faaaaabuleux traducteurs on-line, d'en tirer une traduction compréhensible pour tous.

Voici le résultat (enfin, plus ou moins...) :


Quelqu'un parmi vous a-t-il encore besoin d'un groupe belge style dEUS obsédé par la recherche d'innovation prononcée? Si votre réponse est résolument un"Non!", les Brabançons-Wallon de Viewmaster peuvent être pour vous: leur rock « revival 90's » dans lequel les icônes comme The Lemonheads et Dinosaur Jr. tiennent un rôle central, est matiné d'un peu de guitares « fuzz » agréables. Du bon rock, quoi!
Il arrive parfois qu'un groupe ai besoin de peu de morceaux pour nous convaincre. Viewmaster en est un très bon exemple, parce « Old days diary » bien qu' étant un court EP avec cinq chansons, nous renvoie vraiment une image qui nous laisse un regard nostalgique sur les 90's, et qui nous fait vous demander où et pourquoi le meilleur s'en est allé . Parce que, soyons honnêtes: les plans que de nombreux groupes de rock indie inventent pour taquiner le public d'aujourd'hui ne rendent pas les hommes plus heureux maintenant.

L'exemple donné par Viewmaster avec une chanson comme "Every Day I Lose My Hair» est l'alternative parfaite: une chanson douce-amère sur le fait de vieillir, mais avec un clin d'œil ferme, vous donnant ce gentil effet pince-sans-rire. Viewmaster excelle dans ce style, qui, à l'instar de Weezer, nous livre, à première vue, des chansons heureuses, mais qui, lorsqu'on analyse les textes se révèlent alors provenir d'un groupe moins heureux.
ViewMaster est musicalement un groupe assez sobre, mais ça n'a aucune incidence, il n'est pas nécessaire de s'y connaître en indie-rock pour profiter de tout leur bagage musical et donc de comprendre l'essence même de leurs influences. Viewmaster n'est rien moins qu'une séquelle du plus ambitieux projet « Paperweight », aujourd'hui disparu que Tata Milet menait à l'époque. Avec ce projet, le groupe de Milet tente, par exemple, de mixer indie rock, new wave et de la pop indie à la « death cab for cutie » ensemble en harmonie. C'est tout à fait le cas pour "Sixties", qui sonne comme un morceau de The Cure dépouillée, mais sans le côté « new-wave » et ensuite convertie en un morceau à la sauce Lemonheads. Plus simple que le morceau précédent, mais tout aussi brillant, et dont le solo savoureux donne envie de l'accompagner en jouant de « l'air guitar » !

En ce qui concerne la suite du « Old days diary », celui-ci invite l'auditeur à découvrir les autres facettes de Viewmaster. Ainsi, "Always On My Mind" allie chant discret 80's avec des guitares rock indie années nonante, alors que "Let Me Go" avec un peu plus d'une minute au compteur, nous chatouille, mais est un peu moins captivante. L'agitation désordonnée au début de «It's about time», rappelle également l'influence du cultissime album des Lemonheads : « It's a shame about Ray ».
Il est difficile de rester impassible devant ce résultat, mais bien que le groupe aurait pu aller plus loin dans leur démarche, ce « début EP » atteint le résultat voulu: l'apéritif parfait à un album complet dont nous nous réjouissons à l'avance, tout en espérant que le caractère léger des chansons soient toujours aussi bénéfique, car c'est ce qui rend ce « Old days diary » un beau joyaux fort digeste.

Jurgen Dignef
22 July 2011
(traducteer par Toto le supra"fluent")

lundi 23 mai 2011

Dans les loges du "Sergent Pepper's" !

2 vidéos captées au "Sergent Pepper's" à Taviers, entre le soundcheck et la montée sur scène.



Un tout nouveau morceau : "All we wanna do" (qui sera jouée "live" sur scène 20 min plus tard)






Ainsi qu'une version acoustique de "Let me go !" (la version électrique se trouve sur le "Old days diary EP") Merci à Vincent pour la "minute 30" de délais !  :-)










dimanche 22 mai 2011

Sergent Pepper's lovely stage club band

6 mois après ce qui restera comme le dernier concert de Paperweight (avec Eric en première partie), nous retournons au "Sergent Pepper's" à Taviers, cette nouvelle fort belle salle trop sous-estimée des amateurs de musique.

Tout commence à 16h45.  Tata et moi arrivons au local pour charger le matériel.  Nous sommes accueillis par Barabas, le "cerbère de la porte", une fois de plus en très grande forme.

- "Qu'est-ce que vous venez me faire ch... vous deux, avec vos têtes d'ahuris ?
Vous faites gaffe au tapis dans les escaliers, vous avez réussi à l'user jusqu'à la corde...ça fait 3 ans qu'il se dégrade à une vitessse folle, et je sais que c'est vous, bande d'emmerdeurs, avec vos grosses godasses !".

Ca tombe bien Barabas, ça fait 1 an qu'on a commencé ViewMaster, et avant cela ça faisait 5 ans qu'on était plus venus répetter ici...   :-)

18h15...arrivée à Taviers....porte close...bizarre puisque Vincent, le patron, nous avait demandé d'être là à 18h tapante !
En fait, connaissant les musiciens (et on en connait aussi  :-)   ) il met toujours "18h" dans ses mails en sachant que les groupes sont systématiquement en retard.

C'est cool au Sergent Pepper's, on sait d'avance qu'on aura un terrible son, Vincent connait son matos et quoi qu'on fasse, ça sonne.
Le soundcheck est plaisant, le son est gros, puissant, noisy, les voix passent bien...un vrai plaisir !

En backstage, on se fait également plaisir : on enregistre des versions acoustiques de "Let me go" et "All we wanna do".  Avec peut-être un peu de chance, on pourra retrouver bientôt ces morceaux sur youtube !  :-)

Les caméras fonctionnent à plein régime car ce soir on "capte" le concert en multi-caméras dans l'optique d'en tirer deux clips : "always on my mind" et "it's about time".

Le principal problème dans cette salle est d'attirer du monde, comme je l'expliquais dans le résumé du concert de paperweight Vs Ericinthekitchen ici-même : http://paperweight.skynetblogs.be/ .  Taviers, c'est un peu paumé, c'est pas près d'une grande ville et l'endroit est très récent donc n'a pas encore "d'habitués".

De plus, ce soir, c'est la finale de la "coupe de Belgique", et le Standard monopolise la majorité de notre public.  Moi-même, je suivrai le match, par intervalle, entre mon auto-radio et la salle.

21h15 - le Standard mène 1-0 - Content - Et pour nous, début des hostilités.  Bien décidés à envoyer la purée avec les grumeaux, nous commençons par un "Boddah" râgeur et assuré - notre morceau le plus puissant, assurément !

Sur scène, le son est super noisy !  On se laisse emporter par cette circonstance pour tenter des impros sur quasi tous les morceaux chacun à notre tour !  Quelques passages nous font même presque penser à du "Sonic Old age" (parce que comme eux, on est plus vraiment tendance "youth")   :-)

Nous terminons ce concert avec "all we wanna do", nouveau morceau joué pour la première fois et qui prend une toute autre dimension en concert.  Fin improvisée mais étrangement maîtrisée (Eric et moi reprenant les vocaux en même temps, Tata tapant un solo "sur l'instant"). 

Le public est impressionné (big up à Gos pour avoir rempli la salle rien qu'avec ses "contacts").
Le son en façade était, parait-il nickel, pas crade pour un sou !   :-)
C'est bien notre veine, nous qui avions espéré que le son que nous avions sur scène dans les retours soit aussi "noisy" que celui de la façade...  :-(

Cela devient une bonne habitude, mais Tata vend des cd...espérons que ça ne s'arrête pas de si tôt !

Moi, je retourne dans la voiture.  Le Standard fait le break !  Je hurle, je klaxonne, les yeux révulsés, l'écume au bord des lèvres, je me tape la tête dans le plafond en hurlant comme une bête.

En face de moi sur le parking, un groupe de "hard FM" également à l'affiche, hausse les sourcils....
- "C'est un rockeur indie et il aime le foot ?"   :-)

" Et bien oui, après avoir lu l'intégrale des oeuvres d'Oscar Wilde, vu 90% des films orientés "Mumblecore", j'ai eu envie de faire le grand écart et me plonger dans la culture populaire de barakis...".  Vais-je un jour sombrer jusqu'à me taper l'intégrale de Gad Elmaleh en buvant des Cara Pils ?
En tout cas, merci de vous inquiéter pour moi.

Ce groupe en question est vraiment un condensé de "comiques".  On a bien rigolé lorsqu'Eric nous a appris qu'ils étaient furax et accusaient Gos d'avoir tellement abimé la caisse claire du batteur lors d'un précédent concert commun que celle-ci a pêté deux semaines après, alors que Gos n'a JAMAIS joué sur la caisse claire en question.... :-)

Soit : le Standard gagne la Coupe de Belgique...c'est tout ce qui compte pour moi en ce moment !  :-)

Après une (bonne) lasagne avalée, quelques petits pas de danse de Gos (toujours fort appréciés)  :-) , nous mettons le cap sur la "casa viewmaster" avec une Madame GPS assez "jouette" en ce début de nuit.  Les "chemins de remembrements" et autres "sentiers" des environs d'Eghezee n'ont, depuis lors, plus de secrets pour nous !  :-)

Suite des aventures au "Chrâaa Noisy Festival" de Charleroi à la fin juin (avec une surprise "de charme" à la batterie) et plus que probablement une nouvelle date à Lille pour les vacances !!! 






dimanche 8 mai 2011

ViewMaster sur "Lille fantastique"

(pour les lecteurs "non-habitués" aux second degré ainsi que pour les "zombies", un résumé est à votre disposition après ce texte, au bas de la page)

Fin mars, je prospecte afin de trouver des salles afin de nous y produire.  La scène belge étant de plus en plus saturée de "copinage", de "non-réponses" et de plans foireux, je décide de me focaliser sur le nord de la France. 
En surfant, je tombe sur un disquaire de seconde main qui propose des concerts acoustiques indie, en plus d'être un café/petite restauration : concept original !! 
Rassuré en ayant pu regarder quelques vidéos de précédents groupes ayant joué dans le lieu, j'envoie illico un mail de présentation.

Le lendemain matin...réponse du patron, Berty.

Je me frotte les yeux, je lis le message : "C'est ok pour venir présenter votre Ep, mais comme c'est vraiment acoustique (sans micros chant, sans amplis), vous pourriez jouer aussi des morceaux de vos projets solos !"

J'hallucine !  Non seulement il répond mais en plus il dit oui sans condition, dit que ça colle bien à sa programmation, ne demande pas "de la part de qui" on le contacte, ne demande pas combien de gens on ramène etc...

Je relis le message, me refrotte les yeux...le mail est toujours le même et ce n'est donc pas une blague !

Nous validons donc la date du 7 mai !

Fameux défi tout de même de devoir présenter notre set en "full acoustique", nous qui sommes assez dépendant des distos, dans ViewMaster.  Qu'à celà ne tienne, nous décidons d'investir mon garage pour mettre au point ce set et adapter nos morceaux à la sauce "unplugged"  (mais nous, contrairement à l'émission bien connue, on la joue vraiment unplugged).

Yukulele, mélodica, xylophone, bongo, oeufs et guitare "classique" faisant office de basse, tout un attirail inhabituel est utilisé et les surprises sont souvent bonnes lorsque nous écoutons nos nouvelles versions.

Gos se barre en Angola une semaine avant le concert et ne reviendra que la veille.  Tant pis, on des "kings de l'impro", ça va aller !!! (on se rassure comme on peut...)  On est tellement confiant que Tata et Eric passent leur temps à discuter du nouveau Cure qui s'annonce comme d'hab inécoutable depuis 3 albums mais peut-être que ça va changer... ainsi que de la formidable carrière de Francis Cabrel, trop sous-estimée de la part des médias  :-)

Si on a l'occasion d'aller jouer à Lille, c'est aussi pour en profiter un peu.  Au programme, une petite bouffe sur la Grand Place et une très longue visite au "Furet du Nord".

Après un repas "décevant par rapport à d'habitude" (dixit Tata) et un demi-litre de très mauvaise bière "maison" (de la CaraPils avec du sucre dixit Rico LaKitchen), nous nous enfonçons dans le Furet du Nord.

Rico LaKitchen justement, enduit de crème solaire pour bébé et couvert par Saint Toad (non, pas Sainte Ode le petit village dans la province du Luxembourg, mais plutôt le champignon copain de Mario) est entièrement vêtu de vert et représente un bon point de repère dans cette masse grouillante de passionnés de livres. 
Perdu ?  Cherchez le grand bonhomme tout vert avec Toad sur la tête (vu comme ça, c'est facile non ?).

A l'étage a lieu un forum-conférence avec pour point central une petite femme complètement allumée qui semble avoir vécu des "expériences" avec des ours américains (ou canadiens, enfin c'est dans le coin). Si je parle "d'expériences", j'imagine que c'est en tout bien tout honneur! (bien quand l'entendant hurler de joie et rire à gorge déployée, nous nous posons des questions...)
Au rayon BD, j'intercepte une conversation entre deux clients, avec en fond sonore les cris de joie de la blonde qui a pris trop de champis made in Cheyennes:

- Tu crois qu'elle est à jeun ?
- En tout cas, faudrait déjà qu'elle soit à Lille...

(j'adore...)  :-)

16h, l'équivalent d'une bibliothèque communale sous le bras pour chacun, nous prenons la direction du "Caf&diskaire" situé à 2 bornes du centre.

L'endroit est sympa, Berty le patron aussi, l'ambiance est détendue, bon enfant et un détour par son rayon CD d'occase est nécessaire avant toute autre chose !!  :-)
Gos s'est gourré de nom de rue dans le GPS, il est du côté de la rue Courbet et ne capte pas pourquoi il n'y a pas de "Caf&diskaire" à cet endroit.  Heureusement, le GSM est un formidable outil qui me permet de lui signifier la bonne adresse.

Le public n'a pas vraiment répondu en masse : il fait chaud (+/- 30°, donc ils se sont tous barrés à la mer nous dit-on) mais Berty nous garantit que ceux qui se trouvent dans la place sont des acharnés de musique.

17h30, nous commençons ce concert total unplugged qui, malheureusement, ne restera pas dans les annales du point de vue strictement musical même si ce ne fût pas non plus mauvais.  Quelques morceaux fûrent même assez convaincants (Always on my mind, Wedding song, Conversation, Vapour trails).
Dans une ambiance détendue, devant une maigre audience très attentive, nous avons, durant une petite heure, égrainé nos différents projets ( dont ViewMaster représentait tout de même 90% du set) avec le sourire aux lèvres.
Gos, le "shredder du xylophone" se permettant même le luxe de skipper son solo sur "sixties", dans l'hilarité générale !  :-)

Après un dernier rappel (The nude hours en solo), nous cloturons dans un déluge d'applaudissement (au moins 15 paires de mains - totale folie !).

C'est à ce moment que Monsieur Roarke exauce notre souhait (nous sommes sur "Lille fantastique" non ?).
Tatoo passe devant nous en claquant des doigts et le miracle se produit !

Extrait :
- Alors, voilà, j'aimerais acheter le EP de ViewMaster.
- Formidable, excellent choix Monsieur, mais prenez donc le temps de regarder le catalogue "Paperheart" dans la valise, tous les cd sont à 50% !
- Ah bon, mmhhh...alors je vais prendre celui-là, celui-ci aussi et encore celui-ci !
- Bien bien, mais si je puis me permettre Monsieur, cette compilation est excellente également.
- Ah, ben dans ce cas je vais la prendre aussi ! Et ça c'est bien ? Bon, je le prends aussi alors.

Et il en sera de même pour les 4-5 personnes suivantes.
Tata n'ose y croire, et court embrasser Mr Roarke.  Mais celui-ci à bien évidemment disparu.
(Tatoo est bien présent, mais il n'intéresse pas trop Tata, qui préfère les grands d'âge mûr).

19h et quelques verres plus tard, retour au bercail, sans avoir oublié de laisser quelques cd en dépôt au "caf&diskaire", ce formidable endroit que je ne peux que conseiller au férus de musique !

Rendez-vous est déjà pris pour la sortie de notre prochain CD ainsi que de nos projets solos ! :-)



Texte à l'attention des gens qui ne sont pas trop habitué au second degré et/ou aux "zombies" mais qui veulent quand même suivre nos aventures.

Un concert à Lille

Nous avons joué à Lille, c'était formidable!
Il faisait chaud, et après un formidable repas nous avons été acheter des livres.  Au caf&diskaire il y avait plein de monde, les gens étaient beaux et affables, et en plus on a bien joué !! Gos était à l'heure et les gens frappaient dans les mains après chaque morceau pour dire qu'ils appréciaient.  Eric n'est pas mort d'une insolation car il avait mis de la crème solaire. Nous avons vendu des cd et on a dit poliment merci au patron en partant.  Quelle journée magnifique !! A bientôt les amis !!!

samedi 16 avril 2011

Le Salon à Silly : "Ghosts Vs. Zombies" !

Celà fait des années que, avec nos différents groupes, nous cherchons désespérément à jouer au fameux "Salon" à Silly.  Véritable temple de la "djeun's cool attitude tendance Pioure èfème que si tu n'es pas booké par les 3-4 agences habituelles ou si t'as pas de relations influentes, tu peux toujours beaucoup nous faire rire en envoyant ta démo", cette salle s'est enfin ouverte à nous en ce 15 avril 2011, grâce à la manageuse du groupe Hepburn (pour qui nous ouvrons la soirée) qui a réussi l'exploit d'obtenir le précieux sésame.

Le deuxième exploit de la soirée est à mettre à l'actif de Gos, à qui on avait fait croire qu'il fallait venir 1h30 à l'avance sur l'horaire annoncé pour être sûr qu'il soit à l'heure, et qui arrive quand même à la bourre, les mains dans les poches et l'esprit tranquille. (Ca fait assurément partie de la "djeun's cool attitude pioure èfème" , donc il ne dénotte pas vraiment dans le décor.)

Hepburn est toujours en train de répetter...et nous passons le temps en écoutant mi-amusés mi-effarés, les récits d'Eric et Sarah à propos de leurs amis "bizarres".  Des histoires abracadabrantes (mais bien réelles) dans lesquelles se mélangent les "attentats à l'éjaculation" (si, ça existe, mais ça change des bombes artisanales habituelles) et les histoires de "fantômes pas vraiment morts" (ou de morts, mais vivants quand même...je sais pas si vous suivez).  Tout cela accompagné d'une fantastique Blanche à l'eau de Villée absolument sublime, en direct du fût, et surtout...à volonté !!!!

Tata n'est pas en forme, il a une sorte de torticolis qui l'oblige à une gestuelle figée à mobilité réduite, faisant penser à une danse de "Cadillac", un des membres du fabuleux groupe français "Stupeflip" à chaque fois qu'il doit se tourner. C'est assez amusant à regarder et je prends beaucoup de plaisir à me mettre dans sa vision périphérique pour lui parler, afin qu'il me réponde en se tournant vers moi en faisant sa gestuelle de robot.

Le troisième exploit est à mettre à l'actif du Salon.  En effet, cette salle "djeun's cool attitude tendance ...gnagnagna" ne possède pas de table de mixage propre à la structure.  Heureusement, comme nous sommes de véritables "pros" (oui, là je vous autorise à rire un bon coup), nous pouvons pallier à ce problème en connectant la nôtre sur les enceintes, qui elles, sont quand même bien présentes.

Les membres de Hepburn débarquent, placent leur matos sur scène et s'en vont s'enfiler une "crasse frite" dans le 3 étoiles local.  Tata, Eric et moi cablons la scène en 2 temps-3 mouvements afin de tenir le timing serré que nous impose l'organisateur, et nous enfilons ensuite quelques sandwichs offerts par la maison.

Le public arrive, tel un troupeau de zombies, repus de cerveaux fraîchement avalés, fixe la scène machinalement, et éructe quelques râles à peine perceptibles.... "eeuuuhhhh....mmhhhhh...grngrn...hhhhhh".

21h30, il faut commencer.  Gos délaisse son "fan-club" et s'installe derrière ses fûts, bien que ceux-ci ne débittent pas de boisson houblonnée.  (ahahah, elle est bien bonne, non ?)
Non ? ok.  Je continue, alors.

Le son des grattes est assez dégueu, mais on parvient à remettre les choses en place assez rapidement.  Les morceaux déroulent tel un rouleau compresseur, le son est lourd, les voix passent bien.  Le son des guitares est trop faibles ?  Pas de problème, on envoie la sauce après réglages.

Entre les morceaux, nous discutons avec le public...: " ça va ?"  "Quel est le score du match de foot ?" "Vous allez bien ?"  "Le son est bon" ? etc...

Pour toute réponse, nous croyons discerner quelques "euuuuhh...hhhhhhhh...mmrrrrrr...cerveaux !...grrrmm".
On se demande si ils nous voient...pourtant il y a du monde devant nous... Sommes nous "vraiment morts" alors que nous nous croyons vivants ????"  Les histoires d'avant concert n'étaient donc pas que des histoires ? Sommes-nous invisibles ???

On se dit que non, parce qu'en fait, les zombies ont la faculté de voir les fantômes ! (si si, je l'ai appris dans "Lesbian vampire killers", formidable film " bien au-delà de la série Z" matté il n'y a pas longtemps).

Rassurés, on continue notre petit chemin noisy-esque jusqu'à "Boddah", morceau que l'on pourrait qualifier de "morceau le plus bourrin que l'on aie en magasin" et qui fait l'effet de réveiller les zombies présents devant nous. Des cris "humains" s'élèvent, des applaudissements nourris se font même entendre !

Les morceaux d'après (sun blow up, stereo feeling, etc...) soulèvent le même enthousiasme !  "Boddah" serait-elle une arme "anti-zombies" ?  Formidable scénario de film en tout cas !!

Nous terminons par le toujours très "shoegazer" Vapour trails et son synthé envoutant ainsi que son solo bruitiste.

Les zombies sont redevenus humains, ils viennent acheter des cd, parlent sans éructer des "râles" et paient même avec du vrai argent !!! Les fantômes ont vaincus les zombies. Quatrième exploit !!  Certains nous remercient des les avoir sortis de cet état, nous disent qu'ils en avaient ras-le-bol de bouffer du cerveau en poussant des "hhhhhh grgrg".

Nous sommes heureux d'avoir accomplis notre mission.
Heureux mais crevés. Tata et moi nous isolons durant le concert d'Hepburn (qu'est ce qu'ils jouent fort, nondedjeu !!!) pour un peu roupiller, Gos nous sortant de temps en temps de notre hibernation en exécutant des danses ancestrales de tribus homosexuelles amazoniennes (à la limite, je préfère les zombies, soit dit en passant...).

Le dernier exploit est à mettre à l'actif d'Eric, qui réussi, après une dizaines de tentatives vaines, à prononcer "native-speaking" sans baver ni postillonner son sandwich au visage des gens ! 

Merci, le GPS de nous rammener à bon port.

A bientôt, pour un set acoustique à Lille, le 7 mai !

SebMaster.

vendredi 1 avril 2011

Prochaines dates

15 avril - Le Salon - Silly
07 mai - Caf&diskaire - Lille (FR)
21 mai - Sergent's Peppers - Taviers
31juillet - Rock'Eole Festival - Estinnes-au-Val

Plus d'infos au fur et à mesure sur le facebook :
 
http://fr-fr.facebook.com/pages/Viewmaster/149574298416368

vendredi 4 mars 2011

The Love boat !

C'était la soirée de présentation de notre premier EP "old days diary" ce jeudi 3 mars à Mons, au Bateau Ivre.

La semaine dernière, nous avions répetté comme des fous afin d'être prêt à présenter notre première galette, après un an d'existence (et seulement 3 mois après qu'Eric soit devenu officiellement un ViewMasterien !).

Eric justement, assez diminué par une combinaison de facteurs infectio-familio-accidentels assez "chiants" ne veut pas rater ça, et jure qu'il jouera, quitte à le faire avec une sonde et un baxter.

A 18h30,nous commençons le montage devant 2 punks, qu'on dirait échappés d'un clip des "Béruriers noirs". La scène n'est pas si petite que l'avait décrite Eric. On arrivera à jouer à 4, d'autant plus que Tata et moi faisons plutôt "format de poche" par rapport à lui, et que, depuis que nous avons joué avec Paperweight au "Carlo Levi" à Liège, nous pouvons donner sans aucun problème un concert sur une surface équivalente à une table de salon.

Gos laisse tout de même de côté certains éléments de sa batterie afin de pouvoir au moins s'asseoir derrière ses fûts, et décide illico d'aller tester ceux se trouvant derrière le bar.

L'ingé son du Bateau Ivre n'est pas là. Pas grave, nous pouvons jouer sans sono, mais le gérant tient absolument à le faire venir. "Hediedwhilehunting", version post-rock mélancolique des Pet Shop Boys, attendent donc pour faire leur soundcheck.

Sur ce, nous décidons d'aller manger un bout en attendant Eric (qui lui est aussi en mode "colique" mais sans le "mélan" devant). Dans le McDo de la place de Mons, on s'interroge sur le terme "FAST food". On en déduit qu'il s'agit de la vitesse à laquelle on mange le burger, plutôt qu'à celle à laquelle nous sommes servis.

Le concert de "Hdwh" est sensé commencer à 20h30. Il est 20h20 et l'ingé son fait son apparition. On dirait Hulk, mais sans la couleur verte. Il laisserait trainer ses godasses sur la scène (pointure 65 minimum), il n'y aurait plus assez de place pour le groupe.

Le "Bateau Ivre" se remplit brusquement et la boîte à cd (offert à l'entrée) se vide à vue d'oeil. On est content, on ne s'attendait pas à tant de monde. Mais visiblement, la pub infligée au peuple depuis un petit mois porte ses fruits !

"Hediedwhilehunting" décide alors de commencer la battue. 35 min plus tard, c'est sous une pluie d'applaudissement que la bête rend l'âme dans un grand torrent noisy.

ViewMaster version 2.0 monte alors sur scène pour ce qui est, en fait, le premier véritable concert du groupe. Dès les premières notes, on se rend compte que nous jouerons sur du velours durant l'entièreté du set. Le mur du son est énorme (le "White Hulk" est compétant), les voix passent bien, et Eric qui n'est là que depuis peu arrive à insuffler une touche mélodico-noisy à l'ensemble. Le synthé ( c'est assez nouveau pour nous) transcende certains morceaux (notamment le quasi disco-punk Optimistic eye) et la fougue de quelques titres (je pense à Boddah et les trois voix hurlant à l'unisson) contrastent avec les passages "calmes" maîtrisés (Stereo feelings).

Les changements d'instruments réguliers ne fait que décupler notre plaisir de jouer et les titres s'enchainent sans gros temps morts. Malheureusement, le concert s'arrête trop vite...ou bien les morceaux sont peut-être trop courts (pas un ne dépasse les 3m30) et la petite demi heure s'achève sur une note mi-shoegaze, mi-corbak avec une version ViewMasterienne assez particulière mais enthousiasmante de Vapour Trails de Ride.

Le public, super réceptif durant tout le set (pas de sempiternelles discussions durant les morceaux en bruit de fond !) viendra spontanément nous parler de la "viabilité" du projet et de notre potentiel pendant que les "Mom's Belly" se réjouissent de connaître un nouveau groupe qui, comme eux, fait du bruit mélodique.

Malheureusement, le vendredi, la plupart des gens travaillent...et le Bateau Ivre se vide aussi rapidement qu'il s'est rempli. Nous décidons assez rapidement aussi de larguer les amarres.

Gos décide de jouer au rebelle et se frotte à la maréchaussée locale, qui ne partage pas le même humour que notre "fou pilonneur de fûts". Eric se casse avec son baxter et sa sonde et nous on retrouve rapidement le panneau E19-E42 pour nous ramener jusqu'à la maison où l'on savourera encore quelques minutes le souvenir de ce premier concert assez sympatique.


Photos : Cécé VanMol (hediedwhilehunting)

dimanche 13 février 2011

Trailer du premier EP "Old days diary"

Sortie le 3 mars Release party au "Bateau Ivre" à Mons (Grand Place). 5 euros l'entrée avec le EP OFFERT !!