vendredi 24 février 2012

"ViewMaster, déjà toute une histoire" (Nivelles Capital)





Nivelles Capital, c'est un magazine gratuit qu'on retrouve dans 99% des magasins de Nivelles et environs, et sur internet : http://www.nivellescapital.com/

(merci à Anne Desemberg)


dimanche 12 février 2012

A house, not a home


(photo: JPBW RP)

ViewMaster joue à Nivelles ! Nous jouons à la maison ! Incroyable nouvelle puisque bien que le groupe soit composé au 3/4 de nivellois, nous n'avions jamais foulé de scène aclote depuis que ViewMaster existe (hormis un pseudo concert du temps ou nous étions encore un trio, donc pas encore vraiment formé).  Nivelles n'est pas vraiment ce qu'on peut appeler une ville "rock", du moins en ce moment.  Lorsque nous jouions dans Alisse, il y avait au moins 6 ou 7 endroits dans la ville pour se produire devant un public avide de sensations musicales.  A l'heure actuelle, ça n'est plus vraiment le cas.  Alors, lorsque le Woody Woodstock nous sélectionne pour leur tremplin, on se réjouit de ne pas devoir faire 30 bornes pour devoir jouer !  De plus, nous avons besoin d'un bon entrainement pour rôder le set que nous jouerons lors qu concert avec Machiavel le 3 mars prochain.

Le soundcheck a lieu à 14h.  Finalement, à 15h30 celui-ci n'a toujours pas commencé...  Heureusement, il ne nous faut pas plus de 10 min pour expédier le nôtre.  Le son est excellemment dégueulasse !!  :-)  Personnellement, ça ne me déplait pas du tout, ça sera turbo rock ce soir, il suffit de toucher l'instrument pour qu'un larsen "à la Dinosaur Jr" retentisse ! On va s'amuser, et donc, on ne poursuit pas plus notre recherche de son ! Faut que ça dépotte.

C'est accompagné d'un Nico Deck d'humeur joviale que nous nous promenons ensuite dans le froid glacial et pas très chaud de la Grand Place, animée de rondes de Gilles en soumonces, à la recherche d'un endroit où nous sustenter calmement.  La famille Delsine, toujours prête à nous amuser, joue cette fois la carte du fils à l'hosto!  A eux quatre, ils doivent probablement cumuler toutes les maladies et problèmes physiques d'un village albanais au Moyen-Age durant la dernière période glaciaire.  C'est assez impressionnant, mais au final jamais fort grave, heureusement (le fiston a déjà quitté l'hosto). De plus, le patriarche de la famille a l'air plus ou moins ok, et pourra tenir son rôle malgré un mal de tête (quand même ! faut pas perdre la main !)   :-)

Nous nous régalons d'une petite spécialité italienne dans un chouette nouveau petit établissement dans le piétonnier, et Nico Deck initie Gos à la dépravation philosophico-intellectuelle d'Oscar Wilde avec une telle verve que cela en devient inquiêtant. Après ce premier cours "d'introduction" (si je puis me permettre), nous revenons pour écouter les groupes de ce festival (le tirage au sort nous a désigné comme dernier groupe à passer).

Malheureusement, et ça devient une habitude, ce n'est pas encore aujourd'hui que nous trouverons un groupe avec qui partager la scène.  Evidemment, notre bordel sonore lo-fi un peu bancal ne se réfère à aucun courant particulier, préférant un melting-pot d'influences plutôt que de singer un style déjà bien établi, mais c'est toujours un peu énervant de ne pas pouvoir trouver de groupe ayant la même démarche.  Du coup, on décroche un petit peu et on va se chercher un godet recyclable pour le faire remplir de jus houblonné.

Nico Deck n'est pas content ! Son oreille fait "grzz grzz" !
Oui...lorsque le son n'est pas bien balancé, l'oreille du Monsieur, elle fait "grzz grzz".  Du coup, il a du mal à écouter.  Je lui dis d'aller trouver l'ingé-son pour lui expliquer que le son n'est pas bon "parce que son oreille fait "grzz grzz"", mais comme par enchantement, le son s'améliore drastiquement à ce moment précis.

Dès que chaque groupe à fini de jouer, son public se casse aussi sec.  Ce sont les joies de ce genre de festival-tremplin.  Nous on s'en tape un peu puisque même si on gagne aujourd'hui, on ne saura tout de même pas venir jouer au festival du 28 avril.  Nous serons ce jour là à Maubeuge, en trio super bricolo (avec des beats électro) pour un set qui s'annonce déjà anthologique ! (Gos ne sera pas présent).

22h05, devant tout de même une belle assistance, nous entamons le set dans un déluge sonore avec un Boddah dépotant à 300 à l'heure ! Le son sur scène est vraiment dégueulasse, mais réellement jouissif !!! Même les fausses notes sonnent bien ! On ne comprend rien dans cette bouillie sonore de guitares saturées.  Néanmoins, sur scène, la basse et les voix sonnent parfaitement (par contre, en façade, les voix sont sous-mixées, nous diront par après quelques personnes). 
Les titres s'enchainent sans temps morts, sans finesse non plus malheureusement.  Des titres comme "all we wanna do" ou "it's about time" sont allègrement massacrés.  Mais si ils sont effectivement massacrés, ils le sont quand même avec une certaine élégance lo-fi noisy !!  :-)
De toute façon, dans ce genre de festival, la finesse n'est jamais très payante...il faut la jouer bourrin, et de ce côté là, le contrat est rempli à 120 %   :-)

Nous terminons le concert avec une impro noisy complètement allumée lors de la fin de "pop evolution soccer" devant une assistance incrédule, un gros point d'interrogation apparaissant au dessus du public :-)

Non, décidemment, ce genre de concert pour "non initiés" n'est vraiment pas pour nous.  Les festivals non plus d'ailleurs, ce n'est pas là que nous irons chercher de nouveaux "adeptes", surtout à Nivelles d'après ce que nous avons pu constater. "Nul n'est prophète en son pays" dirons-nous.  Heureusement, nous aurons le plaisir dans les  mois qui viennent de partager des scènes avec des artistes plus proches de notre univers.

Encore trempés de sueur, nous remettons le matos dans les véhicules par un bon -11°, amusés par la vision de groupes folkloriques battant toujours le pavé, à minuit, et dansant seuls dans la nuit noire et obscure de la Grand Place nivelloise, accompagnés des traditionnels "ratatam ratatam" qui ne nous manquent vraiment pas depuis que nous avons quitté nos logements situés non loin de là !

Dans la voiture, Tata me lance au creux de l'oreille : "Colles-toi à mon cul". ????!!!!!!!
Je me dis que le cours de Nico Deck sur l'ancien dandy anglais durant le souper n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd, mais Tata se rattrape in-extremis en me précisant "au cul de ma voiture hein !!! comme ça on fait du porte à porte pour transvaser le matos". 
L'espace d'un instant, mes sueurs froides ne sont plus dues au froid intense...   :-)

Suite des aventures dans la semaines, avec l'enregistrement des dernières voix pour notre morceau qui figurera dans le "Tribute to Lou Barlow", qui sortira finalement en mars, sur paperheartmusic.net

On aura l'occasion d'en reparler.










mardi 7 février 2012

OYEZ OYEZ Nivellois, Nivelloises !!!!

Ce samedi 11 février, si vous êtes de Nivelles, il faudra absolument venir au Tremplin Woody Woodstock !  Les occasions de nous voir jouer sur Nivelles et environs sont tellement rares que cette date est à ne pas manquer !